Grèce et Union européenne : le « coup d’État financier » du 13 juillet 2015. le capitalisme néolibéral et l’annulation des dettes souveraines
Dossier : Questions stratégiques après le coup d’État contre la Grèce, , par
Avec les promesses de rigueur dans toute campagne électorale, le candidat Jean-Claude Juncker à la présidence de la Commission européenne en mai 2014 a pu faire illusion. Dans ce programme électoral forcément bien intentionné, figuraient non seulement le lancement du marché unique du numérique, la réalisation de l’union européenne de l’énergie et la signature d’un traité transatlantique (TAFTA/TTIP/PTCI) « raisonnable » (sic !), mais aussi le renforcement de l’union monétaire, avec deux objectifs : garder « la dimension sociale de l’Europe à l’esprit » et rééquilibrer « la relation entre les élus et la BCE dans la gestion quotidienne de la zone euro ». Le futur président ajoutait : « Nous devons aussi rééquilibrer la façon dont nous accordons notre soutien à la stabilité des pays de la zone euro en difficulté financière. Je propose qu’à l’avenir, tout support et programme de réforme doit être évalué en termes de viabilité financière et en termes d’impact social. Les effets sociaux des réformes structurelles doivent être débattus publiquement. Mon parti, le PPE, croit en l’Économie Sociale de Marché. En temps de crise, ce principe n’est pas compatible avec le fait que les spéculateurs deviennent encore plus riches, tandis que les retraités ne savent plus comment subvenir à leurs besoins quotidiens » (sic !).
