La compétition économique mondiale exige des champions nationaux : c’est l’argument principal de ceux qui s’emploient constamment à justifier la confusion des intérêts privés et publics. Priorité au business plutôt qu’à la justice sociale et écologique : la durabilité des profits du CAC40 devient l’unique principe d’action politique. Tout est bon pour que nos « champions » gardent leur place sur le podium.
Il est désormais urgent d’inverser la tendance en soumettant ces multinationales à un contrôle démocratique rigoureux. L’influence démesurée des Super Profiteurs n’a rien d’une fatalité. Cet ouvrage propose des pistes pour mettre ces géants hors d’état de nuire et ouvrir la voie à une véritable bifurcation écologique et sociale.