Après l’échec de Syriza, rejetons tous les « TINA » et pesons là où se prennent les décisions stratégiques
Dossier : Questions stratégiques après le coup d’État contre la Grèce, , par
L’échec de Syriza éclaire une réalité : toute lutte voulant soumettre les financements de marché et bancaires à des critères sociaux et démocratiques se heurtera aux forces, institutions, traités de l’Union européenne (UE) défendant la logique inverse. On ne peut « réformer » cette logique par une « négociation » sans rapport de force. Mais l’échec de Syriza signifie-t-il qu’il était ou devient illusoire de vouloir combattre cette logique dans l’UE et dans la zone euro ? Le débat stratégique européen indispensable ne doit exclure que les réponses xénophobes, sans « essentialiser » (positivement ou négativement) l’euro. C’est la guerre sociale menée du local au planétaire, en passant par l’UE, qu’il faut mettre en échec partout où se prennent les décisions stratégiques – avec un enjeu européen majeur, s’articulant à la fois sur les luttes nationales et internationales.