Comme une ambiance de fin de règne, en cette rentrée sociale. On croyait le gouvernement « socialiste » au fond du gouffre : on réalise qu’il est encore capable de s’enfoncer. La mobilisation contre la loi Travail et Nuit debout avaient permis de percer le mur médiatique, et de parler de sujets qui nous touchent toutes et tous au quotidien : des conditions de travail aliénantes, la précarité grandissante, en particulier chez les jeunes, l’absence de perspectives d’avenir, les violences policières…

Des mouvements de lutte de grande ampleur ont éclaté dès 2015 dans les maquiladoras de la zone franche de Ciudad Juarez, notamment dans les entreprises Lexmark, Eaton industrie, Foxconn, ADC Comscope. Dans l’entreprise Johnson Controls la mobilisation s’est étendue sur les deux sites de Ciudad Juarez et de Saltillo Coahuila, deux villes du Nord du Mexique. Par cette mobilisation qui se poursuit jusqu’à présent, les salarié.e.s et la population se sont révolté.e.s contre les multiples formes d’exploitation qui caractérisent les maquiladoras, dénoncent leurs conditions de travail inacceptables et des salaires indécents.

Le projet de traité de libre échange entre l’Union européenne et le Canada (CETA) devrait être soumis à l’appr obation du Conseil européen du 18 octobre et, s’il était alors approuvé, soumis à la ratification du Parlement européen début 2017.

Le 2 septembre dernier, Mediapart révélait que la direction des finances publiques avait porté plainte pour fraude fiscale contre Thierry Solère, député des Hauts-de-Seine, Président du groupe « Les Républicains » au conseil régional d’Île-de-France et président du comité d’organisation de la primaire de la droite.

La boule puante de MM. Cahuc et Zylberberg contre le « négationnisme » des économistes critiques le confirme : le combat idéologique tombe parfois dans le caniveau. Depuis vingt ans pourtant, s’est construit en France une contre-expertise économique crédible qui veut fournir aux dominés des outils pour penser (et résister à) la pseudo-rationalité néolibérale.

Alors que les chars et les soldats paradent sur les Champs Elysées, un colloque contre les violences policières se tient sur la Place de la République à Paris le 14 juillet dernier à l’appel du collectif Urgence Notre Police Assassine (UNPA) et avec le soutien de diverses associations, dont Attac. Centré surtout sur les violences contre les jeunes des quartiers populaires, le colloque a cependant aussi sérieusement abordé la répression des mouvements sociaux. Amal Bentounsi a plusieurs fois appelé à l’aide et à la convergences des luttes.

Le mouvement contre la loi travail est resté en suspend au début de l’été avec l’adoption définitive du texte de loi à la suite d’un troisième 49.3. Le dynamisme et la diversité du mouvement ont mis en avant les enjeux auxquels nous sommes confrontés entre injustice sociale et écologique, tensions internationales, montée des nationalismes…

Raconter le FSM autrement, tel était le défis de Social Media Squad, embauché par le CRID à l’occasion de cet événement. Des Ninjas Reporter, dont des membres d’Attac France, ont été formés afin de retransmettre via Twitter les temps forts de l’édition 2016 du FSM. Découvrez ci-dessous le résultat !

Matthias Fekl et François Hollande ont annoncé vouloir « demander l’arrêt des négociations du TAFTA ». Si elle doit être confirmée par des actes, cette bonne nouvelle, mérite examen : qu’exprime-t-elle ? Quel crédit faut-il lui apporter ? Signifie-t-elle la fin des négociations ? Que change-t-elle vraiment ? Et que devons-nous faire ?

Faut-il prendre M. Fekl au sérieux et considérer le TAFTA mort et enterré ? En annonçant ce matin que la France va demander l’arrêt des négociations avec les États-Unis sur le TTIP, le secrétaire d’État français au commerce renforce les déclarations du vice-chancelier Allemand Sigmar Gabriel, qui affirmait le 28 août que les négociations du traité UE-USA avaient « de facto échoué ».