La grande majorité de la classe politique est désormais focalisée sur la campagne présidentielle qui s’annonce particulièrement affligeante tant les batailles de personnes prennent le pas sur les enjeux politiques et les choix de société.
Dans ce contexte, l’intersyndicale large, constituée de sept organisations de salarié.e.s, d’étudiant.e.s et de lycéen.ne.s a tenu, jusqu’au vote du texte, le cap du retrait du projet de loi ponctuant de grèves et de manifestations les trois mois de mobilisation sans pouvoir enclencher un mouvement de grève reconductible généralisée.
Néanmoins, tout au long de l’été, des actions se sont développées conjointement avec des organisations syndicales, Nuit debout et des associations pour poursuivre le travail d’explication sur les méfaits de la loi travail. Celle-ci aura pour conséquence d’affaiblir le code du travail au profit des accords d’entreprises, ce qui ne peut que pousser plus loin la logique du dumping social.
Comme elle l’avait annoncé au début de l’été, l’intersyndicale, CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL, s’est réunie le 31 août. Elle a prévu d’agir à plusieurs niveaux.
Juridiquement, pour empêcher la mise en application de la loi travail car elle contrevient aux conventions 87, 98 et 158 de l’organisation internationale du travail relatives à la négociation collective, aux libertés syndicales et aux licenciements.
L’intersyndicale a convenu aussi d’appeler à se mobiliser massivement pour faire du 15 septembre, une journée d’actions contre la loi travail, pour son abrogation et la conquête de nouvelles garanties et protections collectives. Attac y sera, et vous ?