Préserver les terres agricoles, s’assurer qu’elles soient au service d’une agriculture paysanne de qualité en mesure de nourrir la population mondiale et fournir de nombreux emplois rémunérés aux paysans, devrait être au cœur des politiques climatiques internationales. Bien moins émettrices de gaz à effet de serre que les mono-cultures agro-industrielles, l’agriculture paysanne peut également contribuer à stocker plus de carbone dans les sols. Malheureusement, au non de ce carbone stocké, États et multinationales veulent généraliser la compensation carbone, une pratique dangereuse qui ne permet pas de réduire les émissions. Avec de nombreuses autres organisations, Attac France est signataire, à l’occasion de la COP 22, de cette déclaration : Nos terres valent plus que du carbone !