Attac se mobilise les 23 et 25 novembre pour la journée internationale de lutte pour l’élimination des violences contre les femmes

vendredi 15 novembre 2024, par Attac France

Fidèle aux principes féministes qu’elle défend, Attac répond à l’appel à mobilisation contre les violences sexistes et sexuelles. L’association et ses membres participeront aux manifestations organisées dans certaines villes le samedi 23 novembre et le lundi 25 novembre. Les Rosies seront présentes dans les cortèges un peu partout France.

Les droits des femmes ne sont définitivement pas la « grande cause du quinquennat », alors que les violences sociales et économiques s’amplifient et que le lien entre ces violences et les violences sexistes et sexuelles (VSS) n’est toujours pas pris en compte par le gouvernement (lire la note 2024 d’Attac à ce sujet). Contre les VSS, Attac s’associe aux deux appels qui invitent à la mobilisation le 23 novembre : celui de Nous Toutes contre les féminicides, les violences sexuelles et toutes les violences de genre ; et celui de Grève féministe, qui débute sur un appel clair à la solidarité internationale : « Jin, Jihan, Azadi ».
- Le texte de ralliement d’Attac est à lire ici.
- Nos porte-paroles seront présentes à Paris et à Nantes le 23 novembre.
- La carte des mobilisations est en ligne ici.

Là où elles existent, les Rosies seront présentes dans les cortèges, notamment à Paris où elles animeront une partie de la manifestation. Dans le Manifeste des Rosies (mars 2024, Les Liens qui libèrent), Lou Chesné et Youlie Yamamoto revenaient d’ailleurs sur leur implication contre les VSS et de la nécessité « d’imposer le lien entre les revendications portant sur le travail, les retraites, les inégalités femmes/hommes, avec les revendications féministes. [...] Les discriminations et les inégalités au travail (rémunéré ou non) sont liées aux violences sexistes et sexuelles, et c’est ce lien que font depuis le départ les Rosies, essentielles mais premières de corvée ! »
- L’extrait du livre à ce sujet est à lire en ligne.

Les violences sociales et sexuelles découlent de relations de pouvoir mais il ne faut pas sous-estimer les effets de la culture du viol, en procès depuis le mois de septembre à Mazan. De son côté, l’extrême-droite poursuit son instrumentalisation de la cause féministe à des fins racistes. Nous serons dans la rue le 23 novembre pour réaffirmer avec force que les agresseurs ne sont ni des monstres, ni des hommes dont la culture serait plus patriarcale que la nôtre : ce sont des hommes malheureusement ordinaires, souvent insoupçonnables.

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