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Les 16 organisations à l’initiative de cette pétition :
- Action Non-Violente COP 21,
- Alternatiba,
- Attac France,
- CCFD Terre Solidaire,
- Confédération paysanne,
- CGT,
- Convergence nationale des Services Publics,
- Fédération syndicale unitaire (FSU),
- Fondation Copernic,
- Greenpeace France,
- les Amis de la Terre France,
- Oxfam France,
- Reclaim Finance,
- Unef
- Union syndicale Solidaires,
- 350.org.
Depuis la publication, les organisations suivantes signent aussi la pétition :
- Action Aid France,
- Droit au logement,
- Femmes Egalité
- Fidl,
- Il est encore temps,
- Le mouvement,
- MAN,
- MNL,
- Notre affaire à tous,
- Partager c’est sympa,
- Syndicat des Avocats de France,
- Syndicat de la Magistrature,
- UNL,
- Utopia.
Le texte de la pétition
Face à l’urgence sanitaire, des mesures de rupture sont nécessaires. A la suite de la tribune « Plus jamais ça, préparons le jour d’après », les signataires de cette pétition demandent au gouvernement de prendre immédiatement 4 mesures :
- L’arrêt immédiat des activités non indispensables pour faire face à l’épidémie.
- Les réquisitions des établissements médicaux privés et des entreprises afin de produire dans l’urgence masques, respirateurs et tout le matériel nécessaire pour sauver des vies.
- La suspension immédiate du versement par les entreprises de dividendes, rachats d’actions et bonus aux PDG.
- La décision de ne pas utiliser les 750 milliards d’euros de la BCE pour alimenter les marchés financiers mais uniquement pour financer les besoins sociaux et écologiques des populations.
Il ne s’agit pas ensuite de relancer une économie profondément insoutenable écologiquement et socialement ! Nous demandons que s’engagent sans plus attendre des politiques publiques de long terme pour ne plus jamais revivre ça :
- Un plan de développement de tous les services publics
- Une fiscalité bien plus juste et redistributive, un impôt sur les grandes fortunes, une taxe sur les transactions financières et une véritable lutte contre l’évasion fiscale.
- Un plan de réorientation et de relocalisation solidaire de l’agriculture, de l’industrie et des services, pour les rendre plus justes socialement, en mesure de satisfaire les besoins essentiels des populations, de répondre à la crise écologique.