Je remercie beaucoup Dominique Plihon d’avoir lu et commenté mon dernier livre En finir avec le capitalovirus, L’alternative est possible (Dunod, 2021). D’autant que les points positifs qu’il souligne font effectivement partie de ceux que j’ai voulu mettre en évidence : la crise est une crise multidimensionnelle du capitalisme, à la fois sociale et écologique, le facteur du coronavirus se greffant sur celle-ci ; les questions du travail, de la répartition des revenus, de la promotion des biens communs et de la (re)socialisation de la monnaie sont alors les pistes privilégiées pour bâtir une stratégie capable de nous faire sortir de la logique capitaliste.
Mais Dominique Plihon exprime aussi une « réserve » et une « frustration ». C’est sur celles-là que s’amorce une discussion ouverte par sa critique.