Une loi contre les citoyen·ne·s et les mouvements sociaux
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La loi « renforçant la sécurité publique et la lutte contre le terrorisme » vient d’être adoptée définitivement. Elle installe l’état d’urgence dans le droit commun de manière permanente.
Pourtant deux années d’état d’urgence ont montré les cibles de cet état de suspicion permanente : aux côtés des musulman·e·s ou supposé·e·s l’être, des habitant·e·s de quartiers populaires, des jeunes, des migrant·e·s, les militant·e·s ont été ciblé·e·s. Entre les assignations à résidence pendant la COP 21, les manifestations interdites, les militant·e·s interdit·e·s de manifester et les stratégies de maintien de l’ordre pendant le mouvement contre la loi Travail, cet état d’exception a aussi servi à réprimer le mouvement social.