À la COP 23, les États ne donnent aucune garantie sur leur capacité à désamorcer la bombe climatique
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À l’alerte scientifique renouvelée en amont et pendant la COP 23 aurait dû succéder un sursaut politique : dans les moments difficiles, on attend des chefs d’État et de gouvernement qu’ils prennent des décisions courageuses et visionnaires. Malheureusement, en parallèle de négociations techniques qui ne prendront fin qu’en 2018, les États, France et Union Européenne (UE) compris, n’ont pas profité de la COP 23 pour expliquer comment ils allaient désamorcer la bombe climatique. Les mobilisations des semaines à venir contre le CETA, pour mettre fin à l’évasion fiscale ou pour se débarrasser des financements publics qui vont encore aux énergies du passé devront être entendues : « il n’est pas trop tard pour enterrer les politiques climaticides et accélérer la transition énergétique en France et en Europe ».