Malgré une conjoncture délicate, les déclarations du président de la République et du premier ministre l’ont confirmé : la baisse des impôts - de certains impôts - est une priorité du gouvernement. L’orientation reste claire : « On le fera parce que c’est bon pour la France », déclarait Jean-Pierre Raffarin, sans plus de précision, lors de l’annonce d’une nouvelle baisse de l’impôt sur le revenu (IR) de 3 % en 2004. Dans un contexte marqué par l’empreinte de l’idéologie néolibérale, la réduction des moyens alloués à l’État et, plus largement, à la sphère publique doit faire débat. Ce mouvement affecte les prélèvements obligatoires, c’est-à-dire du total des impôts et des cotisations sociales.