Un budget raciste : austérité sociale, militarisation et exclusion des minorités
Le budget présenté par le gouvernement de Macron pour 2026 ne se contente pas de renforcer l’effort militaire : il organise une politique discriminatoire qui frappe d’abord les populations immigrées, racisées et issues des anciennes colonies. Il hiérarchise les vies, finance la guerre et la répression, et coupe dans l’accueil, la solidarité et les droits fondamentaux.
Couper dans l’asile, renforcer l’exclusion
Mesure emblématique : la suppression de 20 000 places dans le Dispositif national d’accueil (DNA). L’action n°2 « Garantie du droit d’asile » est réduite à 1,16 Md€ (–71 M€ vs 2024). Ces coupes touchent directement celles et ceux qui fuient guerres, persécutions ou catastrophes climatiques — majoritairement des personnes racisées — alors que conflits et dérèglement climatique s’aggravent.
L’idéologie du coût, une fake news raciste
Pour justifier ces coupes, le gouvernement réactive le mythe de « l’immigration qui coûte ». Des think tanks d’extrême droite brandissent un « coût net » de 41 Md€. Or les travaux sérieux contredisent cette propagande : les immigrées paient 12 Md€ d’impôts par an (ENAR, 2013) et, selon l’OCDE, pour 1 € dépensé, un immigré rapporte 0,88 € (contre 0,93 € pour un natif) — un écart marginal. À l’inverse, la discrimination coûte : France Stratégie (2016) estime qu’en la réduisant dans l’emploi et l’éducation, la France gagnerait 1,5 point de PIB en 20 ans (≈ 10 Md€ par an). C’est un gaspillage de talents au cœur du racisme structurel.
Précarité organisée et austérité sociale
Les personnes immigrées sont les plus exposées à la pauvreté : 30,7 % contre 13,2 % pour les non-immigrées (ENAR, 2024). Leur niveau de vie moyen est 26 % inférieur à celui des personne natives avant redistribution (INSEE). En fragilisant encore leurs conditions d’existence par des coupes sociales, l’État institutionnalise une précarité de race et de classe. La hausse du budget de la DILCRAH (de 6,1 M€ en 2020 à 17 M€ en 2024) demeure symbolique face à l’affaiblissement de l’asile : on finance des testings tout en réduisant les capacités d’accueil et les droits.
Continuité coloniale et profits privés
Cette politique s’inscrit dans un continuum historique. L’exclusion en métropole va de pair avec des logiques néocoloniales extérieures. Via le franc CFA, la France sécurise l’accès à des ressources (cacao, café, uranium, pétrole, bois…) sans risque de change et avec rapatriement libre des bénéfices ; des groupes français (Bolloré, Bouygues, Orange, Total) captent ces rentes, tandis que les populations africaines en paient le coût (Mediapart, 2016). En Europe, LVMH a été épinglée pour l’exploitation de travailleureuses immigrées précaires (Infomigrants, 2023).
Hiérarchiser les vies : guerre et répression d’un côté, exclusion de l’autre
Le choix budgétaire est clair : 64 Md€ pour les armées en 2027, des milliards pour police, gendarmerie et prisons… et des coupes pour l’accueil. On finance la force et le contrôle, on sacrifie la solidarité et l’égalité. Ce n’est pas qu’une politique sécuritaire : c’est une politique raciste qui marginalise structurellement les personnes racisées et immigrées, en France comme dans ses anciennes colonies.
Un budget de guerre : militarisation, austérité et dérive autoritaire
Le budget du gouvernement Macron–Bayrou est un budget de guerre, car il entérine un réarmement massif au détriment des besoins sociaux, écologiques et démocratiques. Dans le sillage du plan européen “Rearm Europe”, la France s’impose comme fer de lance du réarmement continental. Elle prévoit de porter ses dépenses militaires à 64 milliards d’euros en 2027, soit un doublement depuis 2017, dans le cadre de la Loi de programmation militaire 2024–2030 (413 milliards € sur la période).
Cette trajectoire est justifiée par un discours sécuritaire et alarmiste – “jamais depuis 1945 la liberté n’avait été si menacée” – qui instrumentalise la guerre en Ukraine, la prolifération nucléaire et le spectre du terrorisme pour légitimer la fuite en avant militaire. La doctrine présidentielle est claire : “pour être libres, il faut être craints”, autrement dit, s’imposer par la force plutôt que par la coopération.
Concrètement, cela signifie +3,5 milliards € dès 2026, puis +6,5 milliards € en 2027, pour moderniser les armées (avions, chars, marine), renouveler l’arsenal nucléaire, revaloriser les soldes, financer la poursuite des opérations extérieures et renforcer la contribution à l’OTAN. Cette hausse vise aussi à se plier à l’obligation imposée par les États-Unis à leurs alliés : porter les dépenses militaires à 5 % du PIB dans les prochaines années.
En 2024, les 32 pays membres de l’OTAN ont dépensé ensemble 1 275 milliards de dollars pour l’armement. Si cette norme de 5 % était appliquée, ce montant grimperait à 2 758 milliards de dollars par an, soit plus du double des dépenses actuelles, davantage que tous les autres pays du monde réunis – Chine, Russie, Inde, Israël, Ukraine et Arabie saoudite inclus. Aujourd’hui déjà, les pays de l’OTAN dépensent 12 fois plus que la Russie et 4,5 fois plus que la Chine ; avec une norme à 5 %, ce rapport atteindrait 20 fois plus.
Derrière ces chiffres se cache une logique profonde : nourrir le complexe militaro-industriel (Dassault, Thales, Nexter, Airbus Defence), renforcer une Europe forteresse et consolider une posture de puissance néocoloniale
Cette priorité militaire s’accompagne d’un tournant sécuritaire intérieur : durcissement du maintien de l’ordre face aux mobilisations, répression judiciaire des militantes, rhétorique de “l’ennemi intérieur”, surenchère nationaliste et islamophobe. Dans la continuité de la LOPMI (Loi d’orientation du ministère de l’Intérieur, 2022), le nouveau budget prévoit la création de 3 872 postes dans la police nationale et 3 540 dans la gendarmerie d’ici 2027, ainsi que l’équipement en caméras-piétons et véhicules blindés pour le maintien de l’ordre.
Le budget de la Justice, lui, est sanctuarisé pour financer la construction de 15 000 nouvelles places de prison et renforcer les peines planchers, répondant à une logique de punition et de contrôle social.
Cette hausse des dépenses d’armement est financée par un plan d’économies de 43,8 milliards d’euros, ciblant les services publics.
Les hôpitaux, déjà exsangues, voient leurs dotations plafonnées ; l’Éducation nationale perd encore des postes : près de 2 500 suppressions prévues en 2026, selon le projet de loi de finances. Depuis 2017, plus de 10 000 postes enseignants ont été supprimés, malgré la promesse initiale de « dédoublement des classes ». Les établissements scolaires sont sommés de « faire mieux avec moins », tandis que les universités sont asphyxiées par la baisse des dotations et la précarité des personnels.
D’où l’expression de “budget de guerre” : non seulement parce qu’il réarme et verrouille à l’intérieur, mais aussi parce qu’il fait payer ce réarmement à la population via la casse sociale et la réduction des droits. Cette escalade militaire s’inscrit dans une dynamique européenne : la France pousse à la création d’un marché commun de l’armement, d’un endettement partagé pour les dépenses militaires, et d’une dérégulation industrielle pour accélérer la production d’armes.
En parallèle, elle consolide sa position de deuxième exportateur mondial d’armes, avec 9,6% du marché mondial entre 2020 et 2024, grâce aux ventes de Rafales, de frégates et de blindés à l’Inde, au Qatar ou à l’Égypte.
Cette escalade militaire s’inscrit dans une dynamique européenne : la France pousse à la création d’un marché commun de l’armement, d’un endettement partagé pour les dépenses militaires, et d’une dérégulation industrielle pour accélérer la production d’armes. En parallèle, elle consolide sa position de deuxième exportateur mondial d’armes, avec 9,6 % du marché mondial entre 2020 et 2024, grâce aux ventes de Rafales, de frégates et de blindés à l’Inde, au Qatar ou à l’Égypte.
Ce réarmement à marche forcée comporte un risque majeur pour la démocratie. En cherchant à lever les freins réglementaires à la production militaire et en donnant un pouvoir accru aux industriels de la défense, l’État creuse le fossé entre priorités sécuritaires et besoins sociaux. L’accroissement des forces militaires, la concentration des pouvoirs et la normalisation de la guerre renforcent un modèle autoritaire où la force prime sur la justice et où le budget devient un instrument de domination — sociale à l’intérieur, néocoloniale à l’extérieur.
Le plan « Rearm Europe », soutenu par la France, prévoit 800 milliards d’euros de dépenses coordonnées pour créer un marché commun de l’armement européen. Mais cette politique de production accélérée, sans contrôle démocratique ni débat parlementaire, menace l’équilibre des pouvoirs.
En cherchant à lever les freins réglementaires à la production militaire, l’État creuse le fossé entre priorités sécuritaires et besoins sociaux. Cette militarisation croissante concentre les décisions entre quelques mains — politiques et industrielles — et renforce un modèle autoritaire, où la force prime sur la justice sociale, la démocratie et la solidarité
Un budget néocolonial. Outre-mer : austérité, dépendances et enjeux décoloniaux
L’histoire des Outre-mer français est marquée par des révoltes et mobilisations contre la domination coloniale, la vie chère et l’exploitation économique. De la répression sanglante de mai 1967 en Guadeloupe aux grèves générales de 2009, des soulèvements de Guyane en 2017 aux mobilisations récurrentes à Mayotte, les populations ultramarines n’ont cessé de revendiquer leur dignité et l’égalité réelle. Ces luttes prolongent les combats décoloniaux, rappelant que l’intégration républicaine n’a jamais garanti une véritable autonomie économique et sociale.
Dans ce contexte, le budget de l’État en direction des Outre-mer n’est pas une donnée neutre : il révèle des choix politiques qui perpétuent les logiques coloniales sous une forme néocoloniale. Derrière les milliards annoncés se cache un système où les exonérations fiscales et aides aux entreprises l’emportent sur les crédits pour les services publics, où la dépendance alimentaire et énergétique demeure structurelle, et où les pollutions héritées de l’économie coloniale continuent d’empoisonner les terres et les corps.
Une trajectoire budgétaire d’austérité
En 2000, le budget spécifique de l’Outre-mer s’élevait à 0,96 milliard d’euros, pour un effort global de 7,6 milliards tous ministères confondus. En 2022, la mission “Outre-mer” atteignait 2,6 milliards, culminant à 2,9 milliards en 2024. Mais le projet de loi de finances 2026 marque une rupture : –12,5 % en autorisations d’engagement et –8,9 % en crédits de paiement. Le programme 123 “Conditions de vie”, dédié au logement, aux infrastructures et aux équipements collectifs, subit la plus forte baisse (–37 %).
Ces coupes ont des conséquences directes : logements insalubres non rénovés, hôpitaux laissés en ruine, réseaux d’eau fragiles comme à Mayotte, écoles sous-dotées et surchargées. Dans le même temps, les exonérations sociales du programme 138 sont maintenues, confirmant la priorité donnée à l’aide aux entreprises plutôt qu’à l’investissement social.
Cette logique budgétaire n’est pas nouvelle : elle stabilise un ordre économique et social hérité de la colonisation, en évitant toute transformation structurelle.
Dépenses fiscales : la continuité de l’économie de comptoir
Depuis la loi Pons (1986), puis la loi Girardin et la LODEOM (2009), la défiscalisation et les exonérations sociales constituent le pilier des politiques ultramarines. En 2024, ces dépenses fiscales atteignent 5,6 milliards d’euros, soit presque deux fois le budget voté de la mission “Outre-mer”.
Ce choix favorise les grandes entreprises de l’importation, du BTP et du tourisme, au détriment des services publics et de la production locale. La logique est claire : hier, les colonies exportaient des matières premières et importaient des produits manufacturés ; aujourd’hui, les Outre-mer importent l’essentiel de ce qu’ils consomment, sans politique de relocalisation productive.
En Guyane, par exemple, près de 90 % des produits alimentaires sont importés : toute rupture logistique, comme lors de la pandémie ou des blocages sociaux, provoque pénuries et flambée des prix.
Vie chère et précarité structurelle
Les Outre-mer subissent une vie chère endémique, dénoncée depuis des décennies par les syndicats et les collectifs. Les prix alimentaires sont 30 à 40 % plus élevés qu’en métropole, les loyers explosent, notamment en Guyane et à Mayotte. Pourtant, le SMIC reste identique à celui de l’Hexagone (1 398 € net en 2025).
Une fois les courses et le loyer payés, il reste environ 228 € en Guadeloupe, 208 € en Martinique, 288 € à La Réunion et 168 € en Guyane, contre 400 € en métropole. Ce gouffre alimente une colère sociale légitime. La grève générale de 2009, menée par le collectif LKP (Lyannaj Kont Pwofitasyon), dénonçait déjà ce système de “pwofitasyon” – l’exploitation des écarts de prix et des monopoles de distribution.
Le délabrement du service public
Face à cette situation, les syndicats et mouvements sociaux réclament un réinvestissement massif dans les services publics – condition essentielle pour garantir l’accès à la santé, à l’éducation et au logement. Ils appellent à une souveraineté alimentaire et énergétique fondée sur la production locale, et à une régulation des monopoles de la distribution, responsables de la vie chère.
Ils exigent aussi une indexation des salaires et minima sociaux sur le coût réel de la vie, ainsi qu’une protection des écosystèmes face à la prédation extractiviste : le chlordécone aux Antilles, le mercure de l’orpaillage en Guyane, ou encore les pollutions industrielles tolérées dans l’océan Indien.
Ces revendications traduisent un projet décolonial : rompre avec le néocolonialisme et affirmer le droit des peuples d’Outre-mer à la souveraineté économique, sociale et environnementale.
Tourisme, pollutions et dépendance : les nouvelles rentes coloniales
Présenté comme moteur économique, le tourisme génère surtout des emplois précaires et saisonniers, dépendants des flux aériens et des aléas mondiaux. Les bénéfices sont largement rapatriés hors des territoires.
Aux Antilles, la catastrophe sanitaire du chlordécone, pesticide utilisé jusqu’aux années 1990, continue d’empoisonner sols, eaux et populations. Ce crime environnemental d’État, reconnu tardivement, interdit toute souveraineté alimentaire et prolonge la dépendance.
En Guyane, l’orpaillage illégal au mercure détruit les fleuves et les communautés autochtones. Ces pollutions ne sont pas des accidents : elles résultent d’une logique extractiviste héritée de la colonisation, où la valeur est captée ailleurs et les coûts laissés aux populations locales.
Le Pacifique : dépendance au cœur de l’empire
En Polynésie française, 75 % de l’alimentation est importée et la couverture commerciale n’est plus que de 8,9 % (INSEE, 2023). Le coût d’une alimentation saine y provoque une pauvreté alimentaire massive. Les dotations de l’État (90,5 M€ en 2025) et cofinancements d’infrastructures ne changent rien à cette dépendance structurelle.
En Nouvelle-Calédonie, les prix alimentaires sont 78 % plus élevés qu’en métropole, et la France représente 26 % des importations. Hors nickel, la balance commerciale reste déficitaire. Là aussi, les aides de l’État prennent la forme de compensations, sans plan de développement autonome. Ces deux territoires illustrent la dépendance budgétaire et économique entretenue par l’État, qui freine toute souveraineté locale.
Pour un autre budget : la souveraineté plutôt que la dépendance
Les Outre-mer ne manquent ni de ressources ni de savoir-faire. Ce sont les choix budgétaires de l’État qui les enferment dans la dépendance et la précarité, prolongeant la domination coloniale.
La même logique traverse tout le budget : on dépense sans limite pour l’armée, la police et les prisons, mais on sacrifie la solidarité, l’intégration et les droits fondamentaux.
Cette hiérarchie des vies — celles protégées par des chars et celles rejetées à la rue — révèle la cohérence d’un budget de guerre, raciste et néocolonial.
Rompre avec cette trajectoire suppose d’écouter les voix des mouvements sociaux et syndicaux, et d’inscrire la société dans une perspective décoloniale et antiraciste. Un autre budget est vital : pour la paix et non la guerre, pour la justice sociale et non l’exclusion, pour la souveraineté des peuples et non leur dépendance.
Sources
Un budget raciste : austérité sociale, militarisation et exclusion des minorités
– La Cimade, "Budget 2025 : une saignée sans précédent pour les crédits immigration, intégration et asile", 2025
– France Stratégie, Le coût économique des discriminations, 2016.
– ENAR, Talents cachés, talents gâchés ?, 2013 ; Rapport 2024.
– INSEE, Conditions de vie des immigrés et non-immigrés, 2023.
– Chojnicki & Ragot, Les immigrés et les finances publiques, 2015.
– OCDE, Perspectives des migrations internationales, 2020.
– Fondation Jean-Jaurès, Le coût de l’immigration…, 2023.
– Mediapart, Le franc CFA…, 2016.
– Infomigrants, LVMH épinglée…, 2023.
Un budget de guerre : militarisation, austérité et dérive autoritaire
– Loi de programmation militaire 2024–2030, Ministère des Armées.
– Discours d’Emmanuel Macron aux Armées, Hôtel de Brienne, 13 juillet 2025 – Élysée.fr
– Plan “Rearm Europe”, 2024 – vie-publique.fr
– OTAN – nato.int
– Budget 2026, Assemblée nationale – Mission Défense et Intérieur.
– Ministère de l’Éducation nationale, chiffres 2025 : suppressions nettes de 2 500 postes enseignants.
– Le Monde, La France, deuxième exportateur mondial d’armes, 2024.
– Euractiv, LPM 2024–2030 : la France vise plus de 2 % du PIB pour la défense, 2024
Un budget néocolonial. Outre-mer : austérité, dépendances et enjeux décoloniaux
Budgets et trajectoire financière
– PLF 2000, 2022, 2024, 2025 et 2026
– Documents budgétaires et rapports Mission “Outre-mer” (Assemblée nationale, Sénat).
– Cour des comptes, Rapport sur les finances publiques 2023.
– Vie chère et coût de la vie, INSEE, Comparaison du niveau des prix entre métropole et DOM, 2022 (+30 à +40 %).
– INSEE Guyane : dépendance alimentaire ≈90 % d’importations.
– Défenseur des droits, Rapport annuel 2022 (volet Outre-mer).
Services publics et conditions sociales
– FSU, Outre-mer : manque criant de moyens pour l’école et la santé, 2022–2024.
– CGT Mayotte, communiqués post-cyclone Chido (2023–2024).
– CGTG Guadeloupe, CGTR Réunion : motions contre la vie chère et pour le service public (2009, 2022).
Économie de comptoir et tourisme
– Loi Girardin (2003), LODEOM (2009).
– INSEE Polynésie française, 2023 ; INSEE Nouvelle-Calédonie, 2023.
Pollutions et environnement
– Plan Chlordécone IV (2021–2027).
– Rapports parlementaires sur le chlordécone, Assemblée nationale, 2019.
– WWF & CNRS Guyane, études sur le mercure et les fleuves.
Luttes sociales et mobilisations
– Mai 1967 (Guadeloupe), travaux d’Édouard Glissant et Jacques Dumont.
– LKP (2009), Lyannaj Kont Pwofitasyon.
– Collectif Pou Lagwiyann Dékolé (Guyane, 2017).
– Mouvements sociaux de Mayotte (2011–2023).

