La décision s’applique dans l’attente de procéder, avec les représentants·e·s du personnel, à l’évaluation des risques professionnels inhérents à l’épidémie de covid-19 sur l’ensemble de ses entrepôts ainsi qu’à la mise en œuvre des mesures prévues à l’article L 4121-1 du code du travail en découlant et qui concernent la prévention des risques et pendant « une durée maximum d’un mois » qui pourra, si besoin, être allongée par un nouveau jugement.
Le tribunal a répondu à la requête en référé du syndicat Sud Solidaires qui réclamait à titre principal la fermeture des six entrepôts français d’ Amazon. Le juge a retenu la deuxième option portée par Solidaires. Cette décision est positive en ce qu’elle confirme qu’Amazon ne respecte pas les mesures de sécurité dans ses sites malgré ses discours. Nous avions cependant largement soutenu la demande principale du syndicat Solidaires de fermer tous les sites pendant la période de confinement, par des campagnes répétitives auprès de Muriel Pénicaud, ministre du Travail, la mise en œuvre et le respect dans la durée des mesures de prévention nous semblant difficiles.
Le monde d’après devra se fonder sur une consommation plus sobre, avec des circuits courts, dans le respect de la terre et de paysan·ne·s correctement rétribué·e·s, de commerces de proximité, de librairies indépendantes employant des personnes dignement traitées et rémunérées. Pour trouver la voie d’une autre consommation, nous continuerons à nous opposer par tous les moyens disponibles à tous les projets de nouveaux sites Amazon sur notre territoire.
- Le communiqué de Solidaires : AMAZON : Première victoire syndicale.
Suite à la mobilisation syndicale et associative, @AmazonFrance devra limiter son activité au marchandises essentielles (hygiène, alimentaire et médicaux) !
Cela doit nous encourager à poursuivre la mobilisation pour que la santé des salarié.e.s passe avant les profits ! https://t.co/jWCwLlowhz
— Attac France (@attac_fr) April 14, 2020