Le 22 janvier 2019, en marge du sommet de Davos, était lancée la campagne européenne « Stop Impunité : des droits pour les peuples, des règles pour les multinationales ». Une pétition initiée à cette occasion a déjà recueilli plus de 560.000 signatures.
A l’occasion des élections européennes, les 200 organisations issues de 16 pays européens membres de cette mobilisation interpellent les candidat·e·s au Parlement européen.
En France, ce sont à ce jour :
561 candidat·e·s, issus de 8 listes (79 d’En Marche, 79 de la France Insoumise, 79 d’EELV, 79 du Parti Socialiste / Place Publique, 79 du Parti Communiste, 79 de Génération.s, 79 de l’UDI et 8 d’Urgence Ecologie) s’engagent à renforcer les législations contraignantes, au niveau de l’Union européenne et des Nations Unies, afin de protéger les droits humains et l’environnement face aux dommages causés par les entreprises.
405 d’entre eux (1 d’En Marche, 79 de La France Insoumise, 79 d’EELV, 79 du Parti Socialiste / Place Publique, 79 du Parti Communiste, 79 de Génération.s, 1 de l’UDI et 8 d’Urgence Ecologie) soutiennent également l’appel pour mettre fin à l’arbitrage investisseur-État, un système de justice parallèle qui permet aux multinationales d’attaquer les États et de remettre en cause des politiques publiques d’intérêt général
Il reste encore 9 jours aux autres candidat·e·s pour apporter leur soutien à ces propositions.
Les organisations françaises membres de la campagne Stop impunité reprendront contact avec les élu·e·s au Parlement européen afin qu’ils mettent en œuvre ces engagements durant la prochaine mandature européenne. Elles appellent dès à présent les futurs eurodéputés à inscrire ces propositions à l’agenda des discussions de constitution des groupes au Parlement européen et d’en faire des lignes rouges de la feuille de route de la prochaine Commission.