Amazon met en avant la commande de 100 000 camions électriques pour réduire ses émissions de CO2. Mais ce chiffre est bien grotesque comparé aux quelques 1,4 million de camionnettes qu’elle utilise à travers le monde, sans parler de l’augmentation du trafic aérien pour proposer des délais de livraison toujours plus courts !
Jeff Bezos multiplie les annonces “pseudo-vertes” pour montrer qu’il se sent concerné par la lutte contre la crise climatique, évitant ainsi de remonter à la racine du problème : un modèle économique climaticide par essence.
Cela lui permet également de se racheter une image. Pour le PDG, se poser en philanthrope du climat est une triple réussite : elle permet de rassurer les marchés, d’adoucir les opposant·es, et de diffuser un récit positif sur les grandes multinationales.
Source :
- Stop au monde d’Amazon, Les Amis de la Terre France