On sait désormais ce qui attend les futur.e.s retraité.e.s si le projet actuel de contre-réforme n’est pas retiré : une triple peine pour leurs conditions de vie. Travailler de plus en plus longtemps sera la première peine. La deuxième sera de subir des pensions de retraites réduites pour l’immense majorité d’entre nous. Enfin, la troisième peine réside dans le fait que celles et ceux qui auraient les moyens financiers de compléter ces retraites rabougries, en plaçant leur épargne dans la capitalisation, seraient soumis au risque de perdre très gros en cas de crise financière : le système par points est déjà des plus incertains, personne ne pouvant évaluer à l’avance ses pensions futures, mais c’est encore pire quand on joue une partie de sa retraite en bourse.
Il reste enfin une dernière peine, trop souvent oubliée, de nature écologique. Elle est peut-être la plus grave à terme : ce projet devrait aggraver la crise écologique et climatique et contribuer à dégrader la vie des retraité.e.s (et des autres) dans les décennies à venir.