Comme cela a été le cas lors des négociations sur le CETA, les multinationales ont agi dans l’ombre, dans les souterrains du métro, pour nous donner un avant goût de l’avenir qu’elles nous préparent. La station « Assemblée nationale », à l’obsolescence programmée par l’incapacité des États à adopter des mesures protectrices des consommateurs, a ainsi été rebaptisée « Multinationales - Place du CETA ».
Dans les allées du métro parisien, elles ont ensuite malmené la République en la transformant en station du « tout privé » afin de prévenir toute tentative de rébellion.
Enfin elles ont terminé leur sinistre périple en s’en prenant à la station « Liberté » remplacée au profit de leur idéal pour l’avenir : la suprématie du « libre-échange » auquel le CETA offrira un véritable boulevard.
Heureusement, que des militant·e·s d’Attac étaient là pour témoigner de leur forfaiture et prendre des photos !