C’est avec mépris et arrogance qu’Emmanuel Macron a répondu depuis New-York à l’impressionnante mobilisation internationale de la jeunesse pour le climat. Loin d’en prendre la mesure, le chef de l’État se limite à faire le service après vente d’une politique climatique française qui fait, au mieux, du surplace. A nouveau, tant sur les objectifs de réduction d’émission de gaz à effet de serre que sur le commerce international, ou la construction d’infrastructures carbonées, Emmanuel Macron énonce à New York le contraire de ce qu’il fait à Paris. S’y ajoutent une diversion sur la lutte contre la déforestation, et une réaction indigne au recours juridique formé par 16 jeunes, dont Greta Thunberg, envers l’inaction climatique de cinq pays, dont la France.