L’année dernière, plus de 1 700 représentants du secteur des énergies fossiles ont participé à la COP29, soit davantage que tous les délégués des dix pays les plus vulnérables au changement climatique réunis.
La Commission européenne et ses États membres avaient fourni des accréditations à 113 lobbyistes du secteur des énergies fossiles en Azerbaïdjan, leur donnant un accès direct aux salles de négociations.
Cela n’a pas été le cas de la France l’année dernière, et nous nous en félicitons.
Cependant, l’année précédente, la France avait permis à 26 représentants d’entreprises privées – dont 6 du seul groupe pétro-gazier TotalEnergies – de se
rendre à la COP28 avec un accès privilégié. Cela ne devrait pas se reproduire. Des solutions permettant de limiter cette influence néfaste sont à portée de main.
            
