Mais non content d’introduire le monde de la banque dans l’université publique, un tel projet constitue une grossière opération de greenwashing. Se présentant comme tournée vers le développement durable, la licence sert surtout à la promotion d’une banque qui est la première des banques françaises à financer les énergies fossiles avec 12,8 milliards d’euros en 2016 et 2017.
Attac combat depuis ses origines la main-mise des banques sur les biens publics et leur responsabilité dans le maintien d’un système énergétique qui provoque la catastrophe climatique en cours. A ce titre, nous dénonçons cette collaboration entre les établissements universitaires regroupés au sein de PSL et la BNP-Paribas, et nous soutenons le collectif « PSL contre-attaque » dans ses actions pour demander la suppression de cette licence et l’arrêt de la pénétration des banques dans l’université.