Le gouvernement Macron mène une politique de guerre aux salarié.es, aux classes populaires et aux classes moyennes dans tous les domaines : assurance chômage, retraites, hausse des prix du gaz et de l’électricité, logement, santé, immigration et droit d’asile, cautions des violences policières…
Incapable d’enrayer l’inflation, il refuse de taxer les super-profits des grandes entreprises. Total, Engie… les entreprises du secteur énergétique engrangent des profits record, alors que ceux d’en bas doivent se contenter de miettes.
En annonçant la « fin de l’abondance », Emmanuel Macron exhorte les Français·e·s à se serrer la ceinture pendant qu’il multiplie les cadeaux fiscaux en creusant les inégalités. Résultat : les 5 premières fortunes de France ont doublé leur richesse depuis la crise du Covid, et possèdent autant que les 40% les plus pauvres. Les crimes climatiques des ultra-riches sont le symbole d’une société d’hyper-consommation, d’un mode de vie détruisant la planète et du refus de contribuer au bien commun. Et maintenant Macron n’hésite pas à agiter la possibilité d’un passage en force avec un 49.3 sur les retraites.
Face à cette stratégie, construisons un plan de bataille. Les journées du 23 septembre sur le climat, la grève interprofessionnelle du 29 septembre sont les premiers pas pour une riposte d’ensemble à la politique néolibérale autoritaire du gouvernement Macron qui fait le lit de l’extrême droite.
Marchons le 16 octobre
Bien que la marche du 16 octobre soit initiée par les partis politiques et que nous comprenons les réticences des mouvements sociaux à la soutenir, elle est aujourd’hui un élément de la création d’un rapport de forces face aux projets de régression sociale et à l’inertie écologique du gouvernement. La violence des attaques du gouvernement appelle une riposte commune et prolongée. C’est pourquoi, en toute indépendance, nous participerons à la marche du 16 octobre :
pour la hausse des salaires, des pensions et des minimas sociaux et contre la réforme de l’assurance chômage et du RSA
pour l’égalité des salaires femmes – hommes.
pour le blocage des prix de l’énergie, des produits de première nécessité.
pour le gel des loyers et la réquisition des logements vides.
pour la taxation immédiate des superprofits.
pour des investissements massifs dans la bifurcation écologique, notamment l’isolation des logements, les transports en commun, les énergies renouvelables et la transition vers une agriculture écologique.
contre le report de l’âge de départ à la retraite et pour le retour à la retraite à 60 ans.
pour une allocation d’autonomie pour les jeunes dès 18 ans.
pour la régularisation des sans-papiers, contre les projets de loi sur la sécurité et l’immigration, et l’impunité policière.