Ne laissons pas les ultra-riches et leurs multinationales détruire la planète
Cet été nous avons vécu une succession de catastrophes climatiques : canicules, sécheresses extrêmes, mégafeux. Les restrictions d’eau ont touché l’ensemble du territoire. Orages, tornades, inondations ont également causé des dégâts parfois mortels.
Dans le même temps, nous avons assisté, avec colère, à l’indécence des ultra-riches. Bernard Arnault (LVMH), Vincent Bolloré, Martin Bouygues, François Pinault (Kering) ou Patrick Pouyanné (Total) ont multiplié les trajets de loisir ou de confort dans leur jet privé ou leur méga-yacht, et, en pleine pénurie d’eau, des dérogations ont permis l’arrosage des golfs.
Alors que la planète brûle, le séparatisme des riches est inacceptable. Un milliardaire comme Bernard Arnault émet près de 9000 tonnes d’équivalent CO2 par an, soit les émissions moyennes d’un Français sur 1870 ans. Le patrimoine financier de 63 milliardaires français émet quant à lui au moins autant de CO2 que celui de 49% de la population. Des multinationales comme Total engrangent des superprofits et continuent d’investir massivement dans de nouveaux projets d’énergies fossiles avec le soutien des banques.
En annonçant la « fin de l’abondance », Emmanuel Macron exhorte les Français·es à se serrer la ceinture et à faire preuve de sobriété. En même temps, il refuse obstinément de s’attaquer aux super pollueurs et aux profiteurs de crise. Président des ultra-riches, il a multiplié les cadeaux fiscaux en creusant les inégalités. Résultat : les 5 premières fortunes de France ont doublé leur richesse depuis la crise du Covid, et possèdent autant que les 40% les plus pauvres.
Les crimes climatiques des ultra-riches sont pourtant loin d’être anecdotiques. Ils sont le symbole d’une société d’hyper-consommation, d’un mode de vie détruisant la planète et du refus de contribuer au bien commun. Des mesures fiscales et coercitives s’imposent pour mettre hors d’état de nuire les criminels climatiques et financer la bifurcation écologique.
Alors que les catastrophes écologiques s’accélèrent, faisons cesser les crimes climatiques des ultra-riches et de leurs multinationales. Agissons ensemble : investissons et bloquons les sièges de leurs entreprises, les halls d’embarquement de leurs jets privés, les quais d’amarrage de leurs yachts, les greens de leurs terrains de golfs...