La procédure de dissolution enclenchée par le ministre de l’intérieur Bruno Retailleau contre les associations Urgence Palestine et La Jeune Garde est un scandale démocratique, et ce alors que le génocide et la faim font rage à Gaza et que l’extrême droite a le vent dans le dos en France et dans le monde.
La dissolution est une procédure d’exception, et au regard des déclarations de Bruno Retailleau sur l’État de droit qui serait « ni sacré, ni intangible », il s’agit d’une décision politique exprimant la détermination du pouvoir à neutraliser la contestation sociale et politique.
Nous avons plus que jamais besoin des associations de transformation sociale pour résister aux dérives autoritaires, liberticides, et austéritaires du gouvernement, à l’heure où le péril fasciste se précise. Quelles que soient les différences d’opinions, il s’agit d’une atteinte inacceptable aux libertés publiques à laquelle le mouvement social doit répondre de la manière la plus large et unitaire possible pour défendre l’un des derniers remparts démocratiques que constituent nos organisations.
Notre porte-parole, Youlie Yamamoto, interviendra au meeting organisé ce mardi 6 mai 2025 à 19h Place Stalingrad à Paris.