Cette situation financière est d’autant plus grave que les centrales sont vieillissantes (dans dix ans, 46 des 58 réacteurs français auront atteint leur âge limite de fonctionnement, soit 40 ans), que la sous-traitance massive entraîne une perte des compétences techniques et que des failles techniques dans la construction des nouvelles centrales EPR sont avérées. Ces constats fragilisent cette industrie et mettent en doute la sûreté de l’exploitation.
Ce secteur “intouchable”, appuyé par une véritable technostructure au sein de l’appareil d’État et des réseaux de lobbying très actifs, toujours vanté comme filière d’excellence par les gouvernements successifs, est désormais une trop lourde charge, tant financière que sécuritaire, pour l’État, donc pour les citoyen·ne·s.
Aujourd’hui nous devons exiger l’arrêt de toutes les centrales nucléaires, l’abandon de l’EPR de Flamanville et du projet d’enfouissement des déchets nucléaires à Bure.