Parce que le projet de Notre-Dame-des-Landes, vieux de plus de 50 ans, ne répond plus aux besoins de nos territoires ;
Parce que ce transfert détruirait plus de 900 ha de terres et près de 200 emplois agricoles ;
Parce que le simple transfert entre le sud et le nord Loire ne peut créer, comme annoncé par les promoteurs du projet, 3000 emplois durables, mais accentuera surtout le déséquilibre économique de l’agglomération nantaise ;
Parce que le site de Notre-Dame-des-Landes se situe entièrement sur des zones humides, riches en biodiversité et protégées par plusieurs conventions internationales ;
Parce que la disparition des terres agricoles ne nous permettra pas demain de nourrir nos enfants. Avec 20 Millions d’ha urbanisés par an dans le monde, on aura consommé dans 100 ans l’équivalent des terres arables du globe (source FAO) ;
Parce que l’Union Européenne a engagé un contentieux contre la France concernant le respect des aspects environnementaux du dossier ;
Parce que l’aéroport Nantes Atlantique actuel n’est pas saturé et qu’il peut être optimisé et modernisé rapidement (hall et parkings) comme l’a reconnu le ministère de l’écologie ;
Parce que Nantes Atlantique est classé dans la catégorie A en matière de sécurité, sans aucun restriction, et que le survol de Nantes se fait avec les mêmes garanties de sécurité qu’à Toulouse, Marseille, Paris, Londres, Bruxelles… ;
Parce que conserver Nantes Atlantique génèrera 4 fois moins d’émissions de gaz à effet de serre et que le moderniser coûterait au moins 8 fois moins cher que de construire un nouvel aéroport à NDDL (source : Atelier citoyen) ;
Parce que les zones impactées par le bruit aérien diminuent, à Nantes comme ailleurs, grâce aux nouveaux appareils moins bruyants et à de nouvelles trajectoires ;
Parce que nous voulons que l’argent public soit utilisé pour l’intérêt général et que chaque euro dépensé doit être un euro utile ;
Parce que l’impératif de la préservation de notre planète s’impose à toutes et tous ;
Parce que cette consultation n’a rien de démocratique dans la lignée de toutes les autres étapes de ce dossier NDDL ;
Parce que, même en dehors de Loire atlantique, nous nous sentons toutes et tous concernés par ce sujet ;
Pour toutes ces raisons, nous sommes opposés à ce projet et appelons les habitants de Loire-Atlantique à voter NON le 26 juin prochain.
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