Mais l’abandon de l’aéroport n’acte pas une victoire complète. En effet, l’État menace maintenant de restituer ces terres à l’agriculture intensive ou à d’autres formes d’urbanisation capitaliste. C’est donc une nouvelle phase de lutte qui s’est ouverte à NDDL, celle devant permettre de sauver les terres et les bâtis ainsi que les activités qui s’y sont développées ces dernières années : agriculture paysanne, agroforesterie, travail du bois, ateliers tannerie, forge, bibliothèque, salle de concerts, boulangeries etc.
Si le Conseil Départemental a annoncé vouloir redevenir propriétaire des terres, il est probable qu’il cherche à se débarrasser rapidement des bâtis. Leur mise en vente devrait arriver dans les mois voire les semaines à venir. Pour
pouvoir les acheter collectivement, un fond de dotation, « La terre en commun », a donc été créé. C’est un outil qui permet d’acquérir du foncier sous la forme d’une propriété collective, au sens où ils resteront la propriété du mouvement.
Aujourd’hui, l’urgence est de réunir des fonds pour en faire un levier politique dans le rapport de force et permettre au mouvement de construire un futur dans le bocage !
Pour en savoir plus et participer : https://encommun.eco/