Dans les dernières conférences, les pays du Sud se faisaient entendre ; celle-ci est désormais recouverte par les puissances dominantes, qui dictent le cadre dans des termes, qui tout diplomatiques qu’ils soient, signifient : pas de traité contraignant, pas de financements, pas de transfert technologique. Une chape de plomb est tombée et les uniques sujets d’affairement sont présentés comme des avancées techniques et pragmatiques, n’ayant rien à voir avec ces débats considérés comme idéologiques.
Ainsi apprenons-nous, dans une conférence du bureau exécutif des mécanismes de développement propre, que ces derniers seront étendus : en permettant la compensation des émissions par les entreprises des pays industriels par des projets de développement propre dans les pays du Sud, ils ont transformé le protocole de Kyoto en machine à « éviter les réductions d’émission de gaz à effet de serre » par les entreprises les plus polluantes. Tel est le nouveau régime qui se dessine ici pour 2020.
C’est pourquoi demain, nous serons dans la rue, sur la planète réelle, pour la journée mondiale du climat.