Le Black Friday est un vendredi noir écologique
L’empreinte du black friday est globale : elle concerne les gaz à effet de serre, le cycle de vie des biens, des réseaux, des équipements et des terminaux, l’utilisation de l’eau, etc. Le coût environnemental du « vendredi noir » ne se résume d’ailleurs pas aux cycles de production et de consommation des biens vendus durant cette période : il doit également tenir compte de la durée de vie et du recyclage des biens consommés. Il existe donc « un coût environnemental caché ». Si les exemples de coûts environnementaux sont nombreux, nous en mettrons dans cette note quelques-uns en exergue.
Le Black Friday est un vendredi noir social
La plupart des produits vendus durant le « vendredi noir » sont fabriqués par des personnes mal payées, dont les conditions de travail sont particulièrement dégradées et les droits sociaux ignorés. Ce qui permet aux grandes marques de réaliser des marges confortables. Les effets pervers sur le secteur du commerce de proximité sont par ailleurs avérés. Enfin, contrairement à ce qu’ils pensent, les consommateurs sont également pénalisés, surtout dans une période d’inflation durant laquelle les salaires décrochent.
Le Black Friday est un vendredi noir fiscal
Impossible de ne pas évoquer dans l’impact économique celui du contournement de l’impôt réalisé notamment par les grandes plateformes de ventes en ligne, notamment en matière de TVA. Comme nous l’avons montré dans une note en décembre 2020, Amazon et les autres acteurs du e-commerce (Cdiscount, eBay, Wish…) profitent d’une évasion et d’une fraude massives à la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) qui renforcent la concurrence déloyale vis-à-vis des petits commerces. Les pertes pour les budgets publics se comptent en milliards d’euros rien que pour la France !
Le symbole d’un modèle dans l’impasse
Le Black Friday est le symbole d’un modèle qui nous mène dans l’impasse, détruit la planète, les territoires et les solidarités. Évasion fiscale massive, destruction d’emplois, dégradation des conditions de travail, activités climaticides… les raisons de stopper les grandes enseignes de e-commerce ne manquent pas ! C’est pourquoi Attac se mobilise, chaque année en novembre pour mettre hors d’état de nuire Amazon, multinationale prédatrice et principale promotrice du Black Friday. Pour Attac, une bifurcation sociale et écologique globale s’impose de toute urgence ! Le « vendredi noir » est une occasion de le rappeler et d’agir en conséquence.
Voir la note dans son intégralité ci-dessous ou en PDF.
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