[Rapport] Les relocalisations au service d’une rupture écologique et sociale

Il ne peut y avoir de relocalisation possible et souhaitable sans changer les cadres de la mondialisation actuelle, en particulier l’organisation en chaîne de valeur globale qui ne sont qu’une forme de néocolonialisme.

Relocaliser nécessite de prendre en compte l’ensemble des conséquences sur les écosystèmes locaux des décisions de relocalisation. En particulier, la production agricole localisée ne protège pas nécessairement des atteintes à l’environnement, de l’usage de pesticides, de l’exploitation des travailleur·se·s de la terre.

Les pistes à envisager pour une relocalisation écologique, sociale et solidaire nécessitent de débloquer les verrous institutionnels et les règles du commerce international, en même temps que de défendre des projets locaux qui permettent de bifurquer par rapport au modèle dominant, bref à agir du global au local :

  • Réformer les textes de l’OMC, en particulier l’article XX du GATT et l’article XXI de l’AGCS. Négocier des « dérogations climatiques » ;
  • Remettre en cause les traités de libre-échange existants et s’opposer à la signature de nouveaux ;
  • Développer les alternatives en faveur des circuits courts, notamment via les restaurations collectives ou les projets alimentaires territoriaux, ainsi que défendre des propositions productives pour faire face à la crise sociale et au chômage de masse et répondre aux besoins sociaux et environnementaux

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