François Hollande avait affirmé que la COP 21 poserait les jalons d’une « révolution climatique ». « Le plus grand danger n’est pas que notre but soit trop élevé et que nous le manquions ; le plus grand danger, c’est qu’il soit trop bas et que nous l’atteignions » avait - il affirmé. En réalité, le plus grand danger est que le but soit trop bas et qu’il ne soit pas atteint, comme le montrent les tergiversations et les reculades récentes du gouvernement français et des instances européennes en matière de lutte contre le réchauffement climatique. Pour ne pas se résoudre au statu quo, ou pire, à de nouvelles régressions productivistes et climaticides, voici quatorze premières décisions qu’un gouvernement réellement enclin à amorcer la « révolution climatique » et enclencher la transition énergétique pourrait prendre et mettre en œuvre rapidement !
COP 21 : ratifier c’est bien, changer de politique c’est mieux
Au lendemain de la COP 21, l’ONU et le gouvernement français, ainsi que des lobbies économiques et financiers, insistent sur l’urgence de ratifier l’Accord de Paris sans pour autant prendre les décisions courageuses et visionnaires qui sont nécessaires alors que l’État d’urgence climatique s’aggrave. Face à eux, comme l’ont montré des mobilisations récentes (Notre-Dame-des-Landes, Barjac, Pau, etc.) nous sommes de plus en plus nombreux à être déterminés à inverser les priorités des politiques publiques et à mettre en œuvre une véritable transition écologique et sociale.
