LA SANTE au péril du libéralisme

vendredi 1er janvier 2010, par Attac France

Les attaques de l’actuel gouvernement contre l’assurance maladie solidaire et contre les hôpitaux publics s’inscrivent dans une remise en cause générale des services publics et de toutes les dépenses socialisées. Le libéralisme veut livrer au marché toujours plus de secteurs.

Au-delà de son financement, c’est aussi toute l’organisation du système hospitalier, qui voit le privé prendre encore plus de place. Et la création des Agences régionales de santé (ARS) va permettre aux représentants de l’État d’organiser cette marchandisation.
La loi Bachelot (dite Hôpital-patients-santé-territoires) qui doit venir devant le Parlement en février 2009 est l’outil que se donne le gouvernement. On assiste ainsi, et paradoxalement, à une étatisation de l’organisation du système avec des représentants des assurés sociaux évincés de la gestion du système, des directeurs d’hôpitaux nommés par les directeurs des agences régionales de santé, nommés eux-mêmes par le ministre, etc.
Mais cette étatisation n’a pour but que de limiter la dépense publique socialisée, et donc de renforcer progressivement sa privatisation.

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