« Notre maison brûle et nous regardons ailleurs » Presque dix ans après que Jacques Chirac ait prononcé cette phrase remarquable de pertinence et de cynisme, le constat demeure : les puissants de ce monde, au delà de proclamations aussi répétées qu’inopérantes, n’ont que mépris pour les urgences sociales et environnementales qui montent.
La crise financière a montré l’instabilité congénitale des marchés financiers, la spéculation se déchaîne sur les produits agricoles. Le G20 recommande des mesures - « transparence », « responsabilité » – qui ne changeront rien. Le réchauffement climatique s’aggrave. Loin de réellement reconnaître et réparer la dette écologique, les pays riches du G8 mégotent leurs financements pour l’adaptation des pays pauvres, les plus touchés.
Il faudrait refonder les rapports économiques mondiaux, désintoxiquer le monde du productivisme. Le G8 et le G20 ne parlent que de « croissance verte » et de libres marchés. Ils préparent la guerre des riches contre les pauvres en renforçant l’ordre sécuritaire international.
Face à ce G8 illégitime, à ce G20 impuissant, les peuples persistent à dire qu’un autre monde est possible et urgent. Attac, en pointe dans le mouvement altermondialiste, fait ici le point sur ces perspectives portées par les mouvements sociaux internationaux.
Le livre est à 7 € 50 (prix public). Sortie du livre le 11 mai