Alors que les négociations internationales s’enlisent, le climat est devenu l’affaire des lobbies techno-industriels et financiers.
Il est temps de désigner les responsables et de s’attaquer à leur pouvoir : multinationales des énergies fossiles et des industries minières, gouvernements adorateurs du libre-échange et de la concurrence, fanatiques de la croissance et d’un consumérisme reposant sur des inégalités insupportables, savants fous de la géo-ingénierie et de la bio-ingénierie, liquidateurs des biens communs fondés sur un usage sobre des ressources.
Ce livre propose surtout une cartographie des acteurs et des chemins vers les ruptures nécessaires à une transition démocratique.
L’urgence appelle un sursaut de conscience, l’abandon sans regret d’un monde étriqué et mortifère, un engagement dans des actions de résistance et de désobéissance radicale et non violente, l’extension des pratiques alternatives. Tel est le sens du mouvement pour la justice climatique, qui doit devenir notre affaire à tous.