Or, des sommes colossales continuent d’alimenter la recherche et l’exploitation des énergies fossiles. En 2017, les 36 plus grandes banques internationales ont injecté 100 milliards d’euros dans les 30 plus grosses entreprises des secteurs des sables bitumineux, des forages pétroliers en Arctique et en eaux profondes, des mines et centrales de charbon et de l’exportation de gaz liquéfié.
Les banques continuent d’utiliser notre argent pour financer la destruction du climat. Ainsi, de 2015 à 2017 :
- Société Générale a investi 6 milliards d’euros dans les énergies fossiles dont plus de 2,5 milliards pour l’exportation de gaz liquéfié.
- BNP Paribas a investi 6 milliards d’euros dans les énergies fossiles dont près de 1,7 milliards pour les forages pétroliers en mer.
- Crédit Agricole a investi 4,2 milliards d’euros dans les énergies fossiles dont 800 millions dans les centrales à charbon.
- HSBC, banque anglaise (450 agences en France) a investi 12 milliards d’euros dans les énergies fossiles dont près de 4,2 milliards pour les forages pétroliers en eaux profondes.
Face à l’urgence climatique et la menace d’une nouvelle crise financière, nous n’avons plus le luxe d’attendre. Mobilisons-nous pour que les banques et les institutions publiques ne fassent plus n’importe quoi avec notre argent. Objectif : sortir des milliards d’euros des industries toxiques pour les orienter vers un pôle bancaire public écologique et solidaire placé sous contrôle citoyen.