Le monde, et donc l’ONU, sont confrontés à deux menaces majeures, celle écologique et celle de la militarisation et de la guerre. Pour l’écologie, son importance et sa gravité n’ayant pas encore été perçues au sortir de la Seconde Guerre mondiale, la Charte de l’ONU n’en fait pas mention. Cependant, dans les années qui suivent sa constitution, les questions des zones désertiques, des réserves naturelles et de la biosphère y sont posées ; puis sont publiés le rapport du Club de Rome, la Déclaration de Cocoyoc et le rapport Brundtland sur le concept du développement durable. L’ONU a donc introduit et sans conteste nourri le débat sur l’écologie, mais en raison des rapports de force en son sein, l’institution fut meilleure précurseuse que décideuse.