Justice sociale et climatique

Dix ans après la crise, la finance n’est toujours pas sous contrôle. Nocif, dérégulé et instable, le système financier représente une menace sur notre avenir collectif. La financiarisation du secteur énergétique entrave la possibilité de contenir le réchauffement climatique en deçà de 2°C. Les financements nécessaires pour mettre en oeuvre une transition énergétique mondiale sont toujours absents.

Quant aux promesses des promoteurs d’un « verdissement de la finance », elles paraissent dérisoires : trois ans après la COP 21, banques et investisseurs continuent de financer la destruction de la planète et mettent sur pied des instruments inappropriés, inefficaces et dangereux. Reprendre la main sur la finance, voilà le défi auquel nous faisons face, pour accélérer sans attendre la transition écologique et sociale.

« Zéro finance nocive, zéro évasion fiscale, zéro fossile », telle est la ligne d’horizon vers laquelle il faut se projeter.

Le 13 mars, à l’initiative d’Attac et du CRID une tribune « nous marcherons ensemble pour un printemps climatique et social » était publiée sur le site de France Inter regroupant la signature d’organisations comme : la CGT, le comité « vérité et justice pour Adama Traoré », la coordination des sans papiers, France Nature Environnement, et bien d’autres ONG et associations. Le 14 mars, des dizaines d’abeilles ont attaqué le siège de Bayer-Monsanto pour dénoncer l’impact des multinationales dans l’aggravation des dérèglements climatiques. Le 15 mars, Attac était aux côtés des milliers de lycéen·ne·s et étudiant·e·s rassemblé·e·s pour la « grève mondiale pour le climat ». Le 16 mars, Attac était engagée dans la réussite des mobilisations « pour la justice sociale et climatique » partout en France. Retour sur cette semaine de mobilisations, vu dans la presse.

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