Le rapport Spinetta sur l’avenir du ferroviaire ne contient aucune étude sur le surcoût des PPP… et pour cause !
Il y a un an, le 28 février 2017, était inaugurée la LGV Tours-Bordeaux, première ligne ferroviaire sous concession privée. Un investissement de 7,6 milliards dont le partenaire privé (Lisea, filiale de Vinci), n’a financé qu’une partie alors qu’il va encaisser la totalité des recettes (sous forme de péages payés par la SNCF) pendant 44 ans, durée de la phase « exploitation » du contrat de concession.
Cette inauguration fût, pour Attac, l’occasion de dénoncer une fois encore le scandale des partenariats publics-privés (PPP), ces montages financiers censés permettre « d’optimiser le partage des risques entre le public et le privé et de mobiliser de nouvelles ressources financières privées afin de réaliser des grands projets d’utilité nationale ». Qu’en est-il vraiment ?