Il est de notoriété publique que l’environnement planétaire est considérablement dégradé et régi par des dynamiques, d’ores et déjà, catastrophiques. Qu’il s’agisse de changement climatique, d’érosion de la biodiversité, d’acidification des océans, les limites planétaires sont atteintes. En France, six d’entre elles sont franchies. Notre formation de géographe, d’environnementaliste et d’artiste, ainsi que notre héritage de féministe, inscrits depuis longtemps dans les luttes des gauches, nous conduisent à ne pas considérer que ces problèmes sont uniquement naturels. Ils sont naturels et sociaux.