Il est étonnant de constater que le débat sur l’avenir du capitalisme est aujourd’hui polarisé à l’extrême. D’un côté, certains anticipent une hécatombe d’emplois provoquée par l’économie numérique ; d’autres, au contraire, évoquent la perspective d’une « stagnation séculaire » et s’inquiètent, comme Christine Lagarde, d’une « nouvelle médiocrité ». Cet article, qui synthétise des contributions antérieures, cherche à éclairer ce paradoxe.