Depuis septembre 2018, un mouvement pour le climat s’affirme et devient visible dans l’espace public en France. Alors que les marches du 8 septembre ont bénéficié de l’émotion suscitée par la démission de Nicolas Hulot, celles du 13 octobre (légèrement moins nombreuses, 120 000 personnes contre 150 000 en septembre) ont confirmé cette dynamique ; et à l’heure où nous écrivons, la préparation de la marche « alarme climatique », le 8 décembre, au moment où s’ouvrira la COP24 en Pologne, est une preuve supplémentaire de l’ancrage dans la durée de cette mobilisation, qui résonne avec la montée des inquiétudes quant aux changements climatiques.