La stratégie de Syriza… et la nôtre : premiers bilans. Un bilan s’impose sur la stratégie suivie par les dirigeants de Syriza… et la nôtre (nous, la gauche de la gauche). Alexis Tsipras a négocié avec un pistolet sur la tempe. C’était prévisible. Et, depuis cinq mois, il a fait des choix politiques, en témoignent les débats internes de Syriza, les critiques de la plate-forme de gauche et les révélations de Varoufakis.
Il n’y avait pas qu’une stratégie possible, le résultat de celle qui a été choisie est terrible pour les Grecs d’abord, pour les peuples européens ensuite. Tsipras a eu l’honnêteté de reconnaître qu’il s’agit d’un « mauvais accord » (en vérité, un diktat), un avis partagé par des analystes de tous bords.