Réchauffement climatique : les banques centrales face à leurs responsabilités

Dossier : Les politiques monétaires des banques centrales, , par Hubert Kempf

Le réchauffement climatique ne fait pas de doute. Il est prouvé scientifiquement et seuls des manipulateurs cyniques d’opinion et des décideurs inconséquents peuvent le mettre en doute, au mépris de la vérité scientifique. Le réchauffement climatique est un processus lent, constant et cumulatif, issu de l’accumulation dans la haute atmosphère de gaz freinant la réfraction du rayonnement solaire, créant donc un effet de serre. Ces gaz sont issus pour l’essentiel de l’activité humaine, et en particulier de la combustion à des fins énergétiques de matières fossiles libérant du dioxyde de carbone (CO2). Cette combustion s’est accélérée depuis le début de la révolution industrielle avec l’exploitation du charbon, du gaz et du pétrole. L’échelle de temps pour en rendre compte se compte en décennies. La dégradation et la dissémination de ces gaz se font sur des durées extrêmement lentes, ce qui crée ce phénomène de concentration de ces gaz dont l’accumulation nourrit la hausse croissante des températures. En d’autres termes, c’est un phénomène de long terme, voire de très long terme, pratiquement irréversible.