La crise sanitaire, quoique mondiale, a révélé des différences frappantes et des clivages multiples d’une zone continentale à l’autre, d’un pays à un autre au sein d’une même zone, d’un territoire à l’autre. S’il n’entre pas dans la perspective de ce texte d’analyser ces différences, force est de constater que la France a payé, en nombre de décès, un très lourd tribut dont les raisons devront être analysées. Le souci de contenir et si possible de baisser les dépenses de santé est assurément une des causes essentielles du désastre que représente la perte, en France, de près de 30 000 vies. Mais l’absence de stocks de produits élémentaires en cas de pandémie (masques, tests de dépistage, gel hydroalcoolique, blouses mais aussi respirateurs) et l’incapacité de les produire dans un temps raisonnable ont également, à juste titre, été pointés du doigt.