Nos sociétés sont mal préparées à la transition écologique et sociale parce qu’elles souffrent d’un double handicap : d’une part, un problème d’incohérence temporelle, entre l’horizon de long terme de la transition, et l’horizon court de la plupart des acteurs économiques et politiques ; et d’autre part, un problème de déficit démocratique qui nuit à la mobilisation de la société.
Notre hypothèse est que des institutions démocratiques de long terme sont nécessaires pour mener à bien la transition écologique et sociale. La planification écologique et démocratique peut contribuer à jouer ce rôle. Cette note tente de définir les contours de cette planification en s’appuyant notamment sur les expériences passées et récentes.