La souveraineté étatique contre la liberté de circulation

Dossier : Des migrations et discriminations aux Gilets jaunes, , par Danièle Lochak

En juillet 1997, à l’initiative du Gisti, six organisations signaient une « Lettre ouverte à Lionel Jospin », alors Premier ministre, publiée dans la revue Plein droit, sous le titre : « Tout bien réfléchi, la liberté de circulation ». Il s’agissait, déjà à l’époque, d’affirmer et de démontrer que la fermeture des frontières ne pouvait tenir lieu de politique. Si cette politique s’est poursuivie et intensifiée au cours des vingt années écoulées, l’idée dénoncée au départ comme utopique ou dangereuse n’en a pas moins fait parallèlement son chemin.