La crise actuelle met en lumière la contradiction qui existe entre, d’un côté l’apport essentiel de certains métiers pour le bien-être général et la satisfaction des besoins du quotidien, et, de l’autre, la faiblesse de leur rémunération et de leur reconnaissance au plan symbolique comme économique. Cette contradiction est particulièrement flagrante pour un ensemble de métiers très féminisés, même si elle concerne aussi certains métiers à dominante masculine comme les routiers, les chauffeurs de bus, les magasiniers…