La diffusion du référentiel néolibéral, prégnant dans le secteur de l’eau depuis les années 1990, est allée de pair avec l’intégration de principes et de concepts qui pouvaient apparaître, a priori, contradictoires avec les fondements de ce modèle, tels ceux de bien commun et de participation. Considérer les ambiguïtés derrière le recours à ces concepts illustre particulièrement bien ce processus d’intégration et de reformulation du sens qui leur a été conféré dans ce modèle néolibéral, mais permet aussi de mettre en exergue des conceptions opposées, sous-jacentes et portées par une pluralité d’acteurs.