On comprend que, dans la perspective des élections au Parlement européen de mai 2014, les partis socialistes et sociaux-démocrates cherchent par tous les moyens à se dissocier des politiques européennes, tant ces politiques – qu’ils ont approuvées – sont impopulaires. Pour faire diversion et ne pas avoir à traîner ce boulet, ils entendent mener une campagne commune à l’échelle des vingt-huit États membres sur un objectif – celui de la « réorientation » de l’Union européenne (UE) – et sur un moyen de l’obtenir : disposer d’une majorité au Parlement européen et faire accéder l’un des leurs à la présidence de la Commission européenne en remplacement de José Manuel Barroso.