Hier, le projet de loi « Hulot » était examiné par la commission Développement durable de l’Assemblée nationale. Un grand nombre de députés avaient repris nos propositions d’amendements visant à renforcer le texte, et plusieurs d’entre elles ont été adoptées : définition du gaz de mine, interdiction des techniques non conventionnelles, publication d’un cadastre minier numérique. Notre travail de plaidoyer et de campagne publique a donc en partie porté ses fruits. Cependant, les amendements visant à restreindre le droit de suite, cœur du problème du code minier actuel, ont tous été refusés : les explorations et exploitations d’hydrocarbures actuelles continueront donc jusqu’en 2040, sans réelle transition progressive. Nos organisations poursuivent leurs actions en vue du passage en plénière mardi 3 octobre.